Réflexion sur le Pardon inspirée du livre de Tara Brach « l’Acceptation Radicale »
La pleine conscience et la compassion sont les deux ailes de la démarche d’acceptation dans le Bouddhisme.
Regarder objectivement les conditionnements qui nous enferme dans notre propre prison. Un animal, habitué à la captivité, lâché dans un vaste espace, reste dans son périmètre connu ; de la même façon, nous restons dans notre cadre habituel séparés des autres, dans une fausse sécurité.
Reconnaître l’énergie mentale utilisée pour repousser la peur somme toute naturelle. Juger soi ou les autres, entretenir la culpabilité ou la colère sont des mécanismes que nous pouvons tous reconnaître. Les démasquer nous permet de nous autoriser à vivre « non séparé » du monde. Reconnaître notre appartenance à la Nature et à l’humanité nous permet d’en prendre soin.
Élargir la compassion naturelle vers les personnes fragiles (enfants et personnes âgées) à soi même et à tout un chacun. Celui qui nous fait souffrir souffre aussi.
Il ne s’agit pas d’abdiquer ou de nous résigner mais plutôt remplir le cœur de douceur et découvrir ce qui change. La justice et les codes sociaux organisent nos relations en renvoyant chacun à sa responsabilité, cela appartient à la raison mentale. Le cœur, lui, a une fonction de nourrir la vie et l’amour. Les deux ont besoin d’être reliés car ils sont naturellement complémentaires