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  • Photo du rédacteurMarlène Coulleray, Paris

Somatisation : "notre plus grande gloire n'est point de tomber...

Dernière mise à jour : 5 mars 2019


Lombalgies, fibromyalgie, migraines, troubles digestifs, dérèglement hormonaux... Comment décoder les cris du corps pour mettre en place de nouveaux réflexes de bienveillance pour soi même.

Somatisation vue par Marlène Coulleray, sophrologue diplômée à Paris

« C’est dans la tête…, psychosomatique…, c’est le stress… ». Ce discours est très actuel, relayé par les médias et la médecine, parfois.

Faire l’expérience d’une maladie, quelle qu’elle soit, aigüe ou chronique, mobilise aujourd’hui la culpabilité ou le jugement de n’avoir pas été à la hauteur pour éviter l’épreuve.

La somatisation sous-tend une souffrance qui ne concerne pas que le corps, elle est aussi souffrance psychique et émotionnelle.

Réapprenons la sagesse ancienne d’accueillir les maux du corps comme des mots qui donnent du sens à une émotion, à un besoin (repos, changement de vie…).

Développons pour nous-mêmes, cette capacité à « prendre soin », si naturelle quand il s’agit de quelqu’un d’autre.

En pratique, un processus :



1. Reconnaitre la souffrance


Passer de « je pense » à « j’ai conscience de » (qui associe la pensée, la sensation et l’émotion).

La sophrologie de base restaure la dimension sensorielle dans la psyché.

La suspension ponctuelle du jugement, des a priori et des connaissances théoriques, libère la possibilité d’accueillir, de façon inconditionnelle et bienveillante.

L’apprentissage de la réduction du tonus musculaire volontaire et le soutien de la respiration permettent la récupération physique et psychique.


2. Apprivoiser


Inviter l’esprit à voyager dans l’espace fluide retrouvé dans le corps. Laisser émerger la santé profonde de la personne globale qui rencontre une épreuve. Réintégrer le symptôme ponctuel dans la dimension globale, comme un panorama à partir d’un zoom.


3. Recontacter la sagesse du cœur, équanime, capable d’accueillir pour mieux se connaître


Cela passe par des techniques de respiration, visualisation, méditation et sophrologie.


4. Travailler avec les émotions difficiles


Réhabiliter la fonction première de l’émotion qui est le mouvement spontané face à un événement : La peur suscite le recul. La colère repousse. La tristesse invite à lâcher. La joie propulse en avant.



Marlène Coulleray, sophrologue diplômée à Paris, nous parle du processus de somatisation et des conséquences.

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